Fabrique de boutons et accessoires

L'histoire du bouton et de la fabrique de boutons

Si nous demandons à un historien du bouton de dater la naissance du bouton même, sa réponse sera presque certainement que le bouton est né en France au dix-huitième siècle et c'est certainement la vérité: bien entendu, si par bouton nous entendons un petit objet de forme sphérique, ou semblable, dans un matériau plus ou moins résistant, cousu sur du tissu et utilisé pour fermer deux pans d'un vêtement, presque comme s'il sortait d'une fabrique de boutons.

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Avant le concept de fabrique de boutons

Si au contraire par bouton nous entendons n'importe quel accessoire qui embellit, un objet indépendant de l'histoire de la fabrique de boutons, construit principalement sur une épingle et prévu pour maintenir et unir deux pans de tissus, nous devons alors remonter beaucoup plus en arrière dans le temps, jusqu'à la préhistoire, pour découvrir que l'homme, à partir du moment où il a commencé à couvrir son corps, a tout de suite utilisé des accessoires utiles pour retenir les peaux, les manteaux et les tuniques, de sorte à avoir une liberté de mouvement sans que l'habit principal ne glisse du corps.

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Ces grands-pères des boutons modernes, précurseurs de l'histoire de l'industrie de la fabrique de boutons, constituent une partie fascinante de l'histoire de la façon de s'habiller de l'homme, parce que la créativité laissée libre de s'exprimer à travers mille matériaux et mille formes et les techniques de plus en plus raffinées avec lesquelles ces premiers systèmes de fermeture et de laçage furent créés, nous offrent la possibilité de comprendre combien d'importance a depuis toujours eu le bouton, dans l'histoire de l'homme et de son statut social.

Les précurseurs du concept de fabrique de boutons

Lorsque l'on veut comprendre en profondeur comment la vie politique, sociale et économique d'un peuple est structurée, on regarde les ustensiles de cuisine, les outils de travail, mais également les habits et leurs boutons. Et nous pouvons ainsi apprendre que déjà en l'an 3.000 avant J-C, les parties les plus dures des arêtes des poissons étaient déjà utilisées pour percer les tissus et les maintenir entre eux, que les boucles étaient déjà connues en Chine au moins à partir de 2.000 ans avant J-C et que le long des rives du fleuve de l'Inde, dans une zone qui aujourd'hui se trouve au Pakistan, ont été retrouvés et répertoriés des objets semblables à des boutons, qui remontent à quelques milliers d'années avant la naissance du Christ et que quelqu'un mettait s'employait à créer, donnant ainsi vie aux fonctions d'une fabrique de boutons primordiale.

Les grecs et les romains de l'Antiquité utilisaient principalement avec une grande adresse et une grande élégance, des lacets et des ceintures pour retenir les habits, mais dans les deux civilisations, les épingles de décoration (appelées fibule en latin) qui avaient presque toujours la forme d'un grand bouton précieux étaient très à la mode. Les peuples bizantins de la période suivante utilisaient eux aussi des crochets et des épingles ayant la forme de bouton et en ce temps-là, les fonctions de la fabrique de boutons étaient exercées par un artisan spécialisé.

La fabrique de boutons artisanale

Jusqu'à ce que l'homme utilisa pour se couvrir principalement des tuniques et des manteaux, l'évolution de l'ornement adapté pour le laçage et l'union de deux pièces d'un vêtement ne connut pas un grand développement, si ce n'est dans l'habileté artisanale de la fabrication, dans l'utilisation savante de matériaux plus ou moins précieux, dans la capacité extraordinaire d'embellir l'accessoire qui servait à retenir l'habit avec des décorations artistiques.

C'est avec le Moyen-Age et avec une conception révolutionnaire de l'habit - qui commence à suivre les formes du corps afin de les mettre en valeur -, que la nécessité d'unir deux pièces du tissu devient complexe et structurée. Les boucles, les crochets, les épingles et les ceintures ne suffisent plus à supporter l'habit dans tous ses plis et dans toutes ses coupes, c'est ainsi que naissent les premiers boutons, avec la première acception artisanale de fabrique de boutons qui en découle. Initialement, ils sont utilisés principalement pour accrocher sur l'habit des accessoires comme des plumes, des panaches, des voiles, puis graduellement, ils prirent l'utilisation que nous en faisons aujourd'hui.

La France fut la première nation à les utiliser et l'Italie ainsi que d'autres nations européennes la suivirent de très près. Ce sont les tableaux des peintres de l'époque qui, mieux que tout, nous racontent avec une abondance de détails les formes, les matériaux et l'importance des boutons, qui prennent de plus en plus la valeur de statut social.

La fabrique de boutons conçue comme un travail d'artiste

Cependant, le grand et important développement du bouton se déroula au dix-huitième siècle, lorsque aussi bien les boutons conçus pour leur utilité et leur fonctionnalité que ceux développés dans un but ornemental, enrichirent et embellirent les vestes des officiers hussards et français, les livrées des serviteurs et des laquais, les maillots de corps des dames; le rôle de la fabrique de boutons artisanale prend donc de plus en plus d'élan.

Le dix-huitième siècle fut vraiment la période où le bouton devint protagoniste du vêtement, lorsque la noblesse de la moitié de l'Europe engageait des artistes et des orfèvres qui seraient aujourd'hui les designers d'une fabrique de boutons, pour créer des boutons bijou précieux, uniques et coûteux. Des boutons en argent, en or ou en corail, ambre, perles et pierres précieuses qui servaient à soutenir l'habit, mais avant toute chose, ils servaient à manifester sa lignée, sa fortune et son pouvoir.

Au fur et à mesure que nous nous approchons de nous dans le temps, les nouveaux matériaux qui enrichissent ultérieurement le panorama du monde multiforme du bouton apparaissent: nacre, corozo, corne, laiton, caséine et enfin polyester, donnant vie ainsi à la fabrique de boutons industrielle.

La fabrique de boutons moderne

Avec l'arrivée de la civilisation industrielle, le bouton lui aussi, à partir de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, devient un accessoire d'utilisation commune et de masse et le concept de fabrique de boutons subit petit à petit les transformations dictées par la mode ou par les circonstances. Par exemple, dans les années 1940, dans l'Europe dévastée par la deuxième guerre mondiale, l'emploi de matériaux pauvres - « économiques » - comme par exemple le bois, se diffuse sur une large échelle dans toutes les fabriques de boutons.

A partir de l'après-guerre, l'industrie rationalisa les usages des matériaux en fonction du coût global de l'habit, d'abord les couturiers, puis les stylistes élisent le bouton comme élément de personnalisation du vêtement et en font ainsi un objet de reconnaissance d'entreprise; le bouton et le concept de fabrique de boutons entrent ainsi à juste titre dans l'histoire de la mode, en conférant au vêtement sa valeur de marché.

La fabrique de boutons Lozio ^®

La fabrique de boutons Lozio ^® est entrée dans l'histoire moderne à Palazzolo sull'Oglio, déjà dans le dernier quart du dix-neuvième siècle, et depuis le démarrage de la structure actuelle - qui a eu lieu au début des années 1950 - bien plus d'un demi siècle s'est écoulé.

Lorsque Battista Lozio ^® décida de donner vie à sa fabrique de boutons, il avait déjà bien défini quels en seraient les fondements: engagement, passion, recherche, disponibilité et des standards de qualité, de production et de service élevés. Les mêmes fondements qui aujourd'hui encore caractérisent la fabrique de boutons Lozio ^® et qui la placent au coeur de l'attention des professionnels les plus importants de la mode, de l'habillement et de la maroquinerie aussi bien en Italie qu'à l'étranger.


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